Le Lab Alimentation Nouvelle-Aquitaine Menu Fermer Fermer

La carte des produits néo-aquitains sous signes officiels de qualité et d’origine (SIQO)

L’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA) a édité sa dernière carte des produits de Nouvelle-Aquitaine sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).

la Nouvelle-Aquitaine possède des trésors gastronomiques : on dénombre pas moins de 311 produits, symboles du savoir-faire régional et de l’engagement des producteurs pour protéger et faire reconnaître leur travail.
Les différents labels (AOP, AOC, IGP…) sont une garantie officielle pour le consommateur, d’une origine, d’une qualité ou du respect de l’environnement.

En savoir plus sur l’Agence de l’Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA)

L’AANA œuvre en faveur des produits de qualité, issus de nos terroirs et territoires et met en œuvre une stratégie régionale des filières SIQO :

  • Grâce au pôle qualité, qui accompagne les filières dans leur démarche de reconnaissance sous SIQO
  • Elle développe aussi l’image et la notoriété des produits de la région Nouvelle-Aquitaine auprès des consommateurs et des prescripteurs au niveau local, national et international grâce à une communication dédiée.
  • Elle accompagne et promeut collectivement les entreprises agricoles, agroalimentaires, maritimes et viticoles de la région Nouvelle-Aquitaine en France et à l’international grâce à un service spécialisé dans l’accompagnement des entreprises.
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[Rédaction du Lab] Les produits sous SIQO face au Nutriscore

Mis en place par le gouvernement français en 2017, le Nutriscore est un système d’étiquetage nutritionnel placé sur le devant des emballages alimentaires destiné à informer sur la qualité nutritionnelle des produits. S’il arrive à convaincre de nombreux pays européens qui l’ont déjà adopté, il subit également de nombreuses critiques. En 2024, son mode de calcul évolue mais ne satisfait toujours pas certains acteurs de produits sous SIQO, injustement pénalisés par le Nutriscore.

Non ciblé mais pourtant impacté

Depuis son application en 2017, le Nutriscore n’en finit pas de déclencher des débats et des controverses avec des produits emblématiques de la gastronomie française qui se voient affubler d’un E rouge, à savoir la plus mauvaise note possible. Leur(s) faute(s) ? Contenir trop de gras, de sel, de sucre ou de sel. Ce Nutriscore avait notamment pour but d’inciter les industriels de l’agro-alimentaire à modifier leurs recettes pour obtenir une meilleure note sur leurs emballages. Mais que peut faire un produit sous SIQO lorsque celui-ci doit respecter scrupuleusement une recette ou un cahier des charges ? La notation vire même à l’absurde lorsqu’il s’agit de noter le sel, évidemment trop salé, ou le beurre qui doit contenir 80% de matière grasse. Malgré une tentative de dialogue des interprofessions et des AOP avec le gouvernement, les acteurs des produits sous SIQO regrettent de ne pas toujours trouver une oreille attentive aux problèmes que leur pose le Nutriscore. Il y a bien eu cette année une évolution de son mode de calcul, mais cela n’a pas suffi à satisfaire les attentes des porteurs d’Indications Géographiques.

Qu’en pensent les professionnels de produits sous SIQO ?

Laurent Chupin, Directeur de l’Association Centrale des Laiteries Coopératives Charentes-Poitou (ACLCCP) qui produisent le beurre Charentes- Poitou AOP, ne se fait guère d’illusions sur les discussions futures : Nous n’arriverons pas à obtenir l’exemption du Nutriscore pour les produits sous SIQO. Aujourd’hui, l’État français est très focalisé sur cet affichage, et il n’y aura pas de marche arrière. Il faut reconnaître que le Nutriscore a pu avoir des effets positifs sur une typologie de produits ultra-transformés. Nous ne sommes pas la cible, et pourtant nous sommes impactés. Le beurre est gras, certes, mais même le PNNS reconnaît qu’il contient des acides gras que le corps n’est pas capable de produire, indispensables au développement d’un organisme en bonne santé.”.

Une remarque qui rejoint une des principales critiques faites au Nutriscore : il ne tient pas compte des quantités consommées quotidiennement.

Isabelle Chalan, Directrice du Consortium du Jambon de Bayonne, réunissant les opérateurs de la filière Jambon de Bayonne IGP, n’est pas plus optimiste et en veut à ce système de notation inadapté, selon elle, aux produits sous SIQO : “Le Nutriscore est une guerre perdue d’avance. Il y a eu un choix politique qu’il est impossible de discuter puisque personne ne nous écoute : ils ont décidé de mettre un Nutriscore pour dire au consommateur ce qui est bon et ce qui n’est pas bon, sans parler nulle part d’équilibre alimentaire. Il s’impose partout, va devenir obligatoire et je comprends par ailleurs ses bienfaits sur certains produits. Mais attention : combien de fois allez-vous manger du jambon de Bayonne dans l’année ? La note occulte notre cahier des charges, la RSE, et le consommateur ne retiendra que le prix in fine.”

Le consommateur saura-t-il faire la part des choses ? Les professionnels veulent le croire, mais ne disposent pas encore de données sur l’impact du Nutriscore sur leurs ventes.

Pour aller plus loin…

Nutri-Score : le point sur les nouveautés 2024 : https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2024/nutri-score-le-point-sur-les-nouveautes-2024

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La Direction générale de l’alimentation présente son rapport d’activité 2023

Pour les agents de la Direction générale de l’alimentation (DGAL), en administration centrale comme en services déconcentrés, l’année 2023 a été jalonnée de nombreux défis et temps forts, au service des citoyens et des consommateurs, pour une alimentation saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.

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Création de la Laiterie Terre de Sèvre

La Coopérative Laitière de la Sèvre annonce la création de la Laiterie Terre de Sèvre, fruit de son association avec les coopératives Terra Lacta, Océalia, la laiterie de Pamplie, Sèvre & Belle Céréales Appro, Cap Faye et Kataoka. Cette co-entreprise assure la pérennité de la production laitière, préserve les 160 emplois de ses sites d’Echiré et de Celles-sur-Belle et valorise la rémunération des producteurs.

La Laiterie Terre de Sèvre, projet de filière et de territoire, bénéficiera des synergies entre ses partenaires tant sur le plan de la collecte de lait que sur le plan commercial ou encore industriel. Compétitivité, développement en France et à l’international et excellence constituent la feuille de route de cette nouvelle société.

Les beurres Charentes-Poitou AOP emblématiques Echiré, Sèvre & Belle, Atelier de la Sèvre, le lait UHT et le fromage de chèvre au lait cru AOP sont issus de la collecte du lait de chèvre et de vache d’une centaine d’exploitations laitières.

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Inscrivez vos produits pour la prochaine dégustation à l’aveugle du Concours Saveurs Nouvelle-Aquitaine

Le 20 juin à Benon (Charente-Maritime), un jury de plus de 150 membres dégustera et jugera les produits de la région parmi les catégories suivantes :

→ Les Jus de fruits, confitures et crèmes de marron

→ Les Huiles de noix du Périgord AOP et huiles de noix de Nouvelle-Aquitaine

→ Les fromages de chèvre fermiers et viande de chèvre transformée

→ Les Vins Charentais IGP

→ Les Vins de Saumur AOC

→ Les Vins d’Anjou AOC

🥇Une médaille, c’est +10% des ventes au mimimum, un gage de reconnaissance du savoir-faire et du goût. Et aussi une belle façon de recueillir les avis de professionnels et de particuliers sur les produits !

Combien ça coûte ?

Vous pouvez inscrire autant de références que vous le souhaitez, les tarifs sont les suivants :

→ Produits alimentaires : 17€ HT par produit proposé

→ Vins : 25€ HT par produit proposé

Comment s’inscrire ?

En ligne sur notre site dédié au concours : https://www.saveurs-nouvelle-aquitaine.fr/page/25/candidats

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Gironde Alimen’terre, pour une alimentation locale et de qualité

Gironde Alimen’terre, programme transversal porté par le Département, vise à accompagner une meilleure alimentation des Girondines et Girondins, soit manger local et manger sain. Mais il s’agit aussi de permettre aux agriculteurs de mieux vivre de leur travail, dans le strict respect de l’environnement.

Le programme Gironde Alimen’terre porte sur toute la chaîne de valeurs, de la production à la consommation. Il est mis en œuvre via quatre axes stratégiques : 

  • Accompagner l’agriculture biologique et les démarches environnementales en agriculture,
  • Développer le foncier agricole responsable pour des projets respectueux de l’environnement et de la santé humaine,
  • Soutenir et valoriser les circuits courts afin de permettre à tous les Girondines et Girondins d’avoir accès à une alimentation locale et de qualité,
  • Déployer un approvisionnement de qualité au sein du département.
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Appel à projets Tourisme de savoir-faire

Publics concernés

Association , Entreprise

Domaines secondaires

Tourisme , Économie territoriale , Artisanat , Économies d’énergie , Filières , Transmission et mutation d’activité , Création d’entreprise , Reprise d’entreprise , Performance et compétitivité

Cette aide vise à accompagner la création de parcours de visite pour une ouverture au public d’une entreprise souhaitant faire découvrir son savoir-faire et le process de fabrication.

Objectifs

  • Accompagner l’ouverture au public de nouvelles entreprises
  • Développer l’offre régionale de tourisme de savoir-faire
  • Permettre au public de découvrir l’entreprise à travers son process de fabrication

Calendrier

Date limite de dépôt des dossiers : 31 décembre 2026

Bénéficiaires

  • Entreprises (hors SCI) inscrites au Régime du Commerce et des Sociétés (RCS)
  • Groupement d’entreprises ayant plus de 5 salariés (ETP)
  • Associations ayant plus de 5 salariés (ETP)

Les porteurs de projet pourront être issus des secteurs d’activités agricole, de l’artisanat ou de l’industrie proposant un accueil sur le site de production. Les exploitations agricoles et viticoles sont exclues.

Sont inéligibles les projets portés par des exploitations agricoles/viticoles (vérification par code NAF), grandes entreprises, collectivités, maisons de pays et magasins de producteurs.

Montant

Intervention :

  • Seuil minimum de dépenses à présenter : 20 000 € HT
  • Plafond des dépenses éligibles retenu : 200 000 € HT
  • Taux d’intervention : 50% maximum

Dépenses éligibles : 

  • Travaux concourant à l’accueil du public : second oeuvre, construction de bâtiment et/ou extension de bâtiments existants
  • Travaux d’équipements : aménagements ludiques et/ou pédagogiques favorisant l’accueil et la découverte, aménagements intérieurs, aménagements d’accessibilité
  • Supports de médiation : oreillettes, tablettes, etc.
  • Autres dépenses liées à l’accueil de public : aménagements extérieurs, salle de séminaire, boutique, étude, formation du personnel, etc.  

Ces dépenses doivent rester complémentaires au projet d’ouverture et ne peuvent pas faire l’objet unique de la demande.

Comment faire ma demande ?

Les porteurs de projet sont invités à prendre contact avec le Service Transition économique de la Direction du Tourisme avant le dépôt de leur dossier.

En cas de recevabilité de votre projet vous recevrez un dossier de demande d’aide à compléter.

Pour toute demande d’information complémentaire nous vous invitons à compléter le formulaire ci-dessous.

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Flash actu

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