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PCAE – Transformation et commercialisation de produits agricoles

Le PCAE transformation commercialisation de produits agricoles est en ligne sur le guide des aides.

Pour toutes questions, contactez le correspondant PCAE de votre chambre départementale d’agriculture.

Il peut être possible de co-financer le dispositif avec des fonds LEADER, contactez votre GAL Le programme Leader en Nouvelle-Aquitaine | Europe

Soutien aux projets de transformation et commercialisation des produits agricoles : un dispositif régional au service des agriculteurs

La Région Nouvelle-Aquitaine met en place une aide pour accompagner les agriculteurs, leurs entreprises de transformation et de commercialisation, ainsi que les groupements d’agriculteurs, pisciculteurs et sauniers. Cette initiative vise à favoriser la production d’une alimentation locale, saine et durable, tout en générant une valeur ajoutée pour les exploitations agricoles. Elle s’inscrit pleinement dans les engagements du Pacte Alimentaire pour une alimentation responsable en Nouvelle-Aquitaine.

Objectifs de l’aide

  • Encourager la production d’une alimentation locale, biologique et de qualité
  • Approvisionner les habitants de Nouvelle-Aquitaine avec des produits sains et issus du territoire
  • Optimiser la valorisation des productions agricoles régionales

Calendrier

Dépôt des dossiers : jusqu’au 31 mai 2025
Examen des dossiers : en continu
Décision finale : automne 2025

Qui peut en bénéficier ?

Ce dispositif est ouvert à :

  • Les exploitants agricoles
  • Les entreprises de transformation et de commercialisation de produits agricoles, détenues majoritairement par des agriculteurs (SARL, SAS, etc.)
  • Les collectifs d’agriculteurs (associations, GIE, CUMA…) à majorité agricole
  • Les pisciculteurs et sauniers.

Les bénéficiaires doivent être engagés dans une démarche BIO ou HVE, ou être apiculteurs. Les agriculteurs doivent également être affiliés à l’ATEXA (Assurance accident du travail et maladie professionnelle des exploitants agricoles).

Financement

Taux d’aide régionale : 30 % des dépenses éligibles.

Co-financement : certaines collectivités (Vienne, Haute-Vienne, Corrèze, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Charente-Maritime, Charente) participent au financement.

Montants des dépenses éligibles :

Minimum : 10 000 € HT

Maximum :

  • 60 000 € HT pour un projet porté par une exploitation agricole (y compris GAEC).
  • 120 000 € HT pour un projet impliquant deux exploitations agricoles.

Pour les projets collectifs (trois exploitations et plus), le plafond sera déterminé en fonction de l’instruction technique.

Exception : les projets de transformation de produits laitiers destinés à l’alimentation humaine sont plafonnés à 80 000 € HT (pour une exploitation) et 160 000 € HT (pour deux exploitations).

Dépenses éligibles

– Travaux : construction, rénovation, extension, aménagements divers (électricité, plomberie, charpente, dalles en béton, etc.). Ces dépenses ne peuvent dépasser 60 % du coût total du projet.
– Équipements : achat de matériel et équipements neufs ou d’occasion (chambres froides, panneaux sandwich, logiciels amortissables comptablement, etc.).

Critères de sélection

Chaque dossier est classé en priorité 1 ou priorité 2, selon son historique et son impact.

Priorité 1 : primo-demandeurs (aucune aide reçue depuis 2021)

– 100 points : projet BIO ou apicole.
– 100 points : projet de diversification lié à la crise viticole.
– 100 points : projet collectif (minimum trois exploitations).
– 100 points : projet porté par un nouvel agriculteur installé ou une entreprise comprenant au moins un nouvel installé.
– 50 points : autres projets.

Priorité 2 : projets déjà aidés entre 2022 et 2024

– 10 points : projet BIO ou apicole.
– 10 points : projet de diversification en lien avec la crise viticole.
– 10 points : projet collectif.
– 10 points : projet porté par un nouvel agriculteur installé ou une entreprise comprenant au moins un nouvel installé.
– 5 points : autres projets.

En savoir plus

Pour plus d’informations sur ce dispositif et les modalités de candidature, consultez la page officielle : https://les-aides.nouvelle-aquitaine.fr/economie-et-emploi/pcae-transformation-et-commercialisation-de-produits-agricoles

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[Rédaction du Lab] Le mothais sur feuille décroche son AOC

En novembre dernier, l’INAO a accordé l’Appellation d’Origine Contrôlée au Mothais sur feuille, récompensant plus de 20 ans de démarches menées par le syndicat de défense de ce fromage.

Un travail de longue haleine

Fondé en 2000, le syndicat de défense du Mothais sur feuille a enfin décroché le graal, le sésame tant attendu, après 23 ans de travail et deux dépôts de dossier auprès de l’INAO. Le fromage a été reconnu comme une Appellation d’Origine Contrôlée en novembre 2024, un an après la validation de son cahier des charges.

Aujourd’hui, ceux qui s’en occupent ne sont pas à l’initiative du dossier”, rappelle Laurent Bonneau, actuel président du syndicat. “Le dossier avait été à l’époque mené par Paul Georgelet, mais c’est une autre génération qui a pris le relais. Le syndicat s’est d’abord constitué pour protéger le savoir-faire du Mothais sur feuille, puis pour le valoriser. Mais cela ne s’arrête pas là. Une telle reconnaissance a aussi pour but de donner, à travers le cahier des charges, un modèle d’élevage. Par exemple, nous avons obtenu la sortie obligatoire des chèvres pour tous les producteurs de Mothais sur feuille. J’ai récemment pris la succession de Paul Georgelet à la tête du syndicat, mais mon travail consiste désormais à obtenir une AOP dans deux ans.”

Un fromage, une histoire et un terroir

Le Mothais sur feuille est né d’une pratique paysanne typique de cette région située entre le sud du département des Deux-Sèvres, l’ouest de la Vienne, l’est de la Vendée et le nord de la Charente-Maritime. Il s’agissait jadis d’une petite production locale issue de la traite de chèvres, dont les petits troupeaux côtoyaient ceux, plus importants, des bovins. Le lait récolté était transformé en fromage, puis affiné sur une feuille de platane ou de châtaignier. Des écrits attestent de son existence dès le milieu du XIXe siècle.

Fait à partir du lait cru entier de chèvre, le Mothais sur feuille est un fromage fondant, contrairement au Chabichou du Poitou, son cousin, qui est plus dense. Il repose sur le lait de trois races de chèvres : la Saanen, l’Alpine et la Poitevine. Aujourd’hui, seize producteurs fermiers, quatre artisans et deux industriels qui s’appuient sur seize producteurs de lait produisent du Mothais sur feuille.

En 2022, 292 tonnes de Mothais sur feuille ont été commercialisées, dont 126 tonnes par les fermiers et 166 tonnes par les laiteries et artisans. “Il y a trois grands débouchés pour le Mothais sur feuille”, explique Laurent Bonneau. “Rungis et la grande distribution pour les industriels et les gros producteurs fermiers. Les plus petits producteurs écoulent leurs produits sur les marchés.” Avec l’AOC en poche, il est certain que le Mothais sur feuille va gagner en visibilité et espère de nouveaux débouchés.

Le mot de Brigitte Bonnet, experte qualité pour l’AANA :

Cela fait 23 ans que le Syndicat de défense du Mothais sur feuille œuvrait pour l’obtention de cette Appellation d’Origine Contrôlée. Tout avait commencé avec Paul Georgelet, “le pape” du Mothais sur feuille, et c’est maintenant sa fille, Delphine Georgelet, que nous avons comme interlocutrice. Cela témoigne du long parcours que ce fut et on peut imaginer les difficultés rencontrées. L’AANA les a accompagnés dans la rédaction des différentes versions du cahier des charges et dans l’argumentation à développer à chaque modification. Mais le syndicat n’a rien lâché, tout le monde est resté motivé et ils ont été récompensés. Il y a désormais tout un travail de communication à engager pour donner encore plus de visibilité au Mothais sur feuille, qui est déjà un fromage connu. Il faut faire savoir qu’il devient la 52e Appellation d’Origine Contrôlée en produit laitier. Le Mothais sur feuille joue désormais dans la cour des grands, et il y a un objectif de plus-value attendu pour ce fromage valorisé par cette AOC. L’autre enjeu est d’attirer d’autres éleveurs qui voudront se lancer dans la production de ce fromage.”

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Appel à projets circuits alimentaires locaux – Innovation, coopération et logistique

Public concerné

  • Agriculteurs
  • Associations
  • Collectivités territoriales
  • Entreprises
  • Établissements publics

Domaines d’intervention

  • Agriculture
  • Économie locale
  • Environnement
  • Innovation
  • Compétitivité et performance
  • Filières alimentaires
  • Agroalimentaire
  • Emploi
  • Transition numérique
  • Agriculture biologique
  • Vie associative

Date limite de candidature : 30 avril 2025

Contexte
Dans le cadre des initiatives du Pacte Alimentaire et de NEOTERRA, cet appel à projets vise à soutenir des initiatives novatrices dans le domaine des circuits alimentaires locaux (CAL). Ces projets peuvent inclure, par exemple, des filières en cours de restructuration ou cherchant à développer de nouveaux débouchés.


Objectifs principaux

  • Renforcer les circuits alimentaires locaux : structurer les filières et contribuer au dynamisme économique et à l’emploi dans les territoires.
  • Expérimenter des solutions logistiques : développer des systèmes d’approvisionnement et de distribution innovants.
  • Valoriser l’ensemble des acteurs locaux : inclure les structures publiques, privées et associatives dans toutes les étapes des filières alimentaires, de la production à la consommation.
  • Promouvoir les produits locaux : encourager la consommation de produits locaux, de qualité et/ou biologiques dans des marchés variés comme la restauration collective, la distribution directe ou les grandes surfaces.

Calendrier

  • Début des candidatures : 15 janvier 2025
  • Clôture des candidatures : 30 avril 2025

Bénéficiaires

Cet appel s’adresse aux groupes structurés ou en voie de structuration autour de projets concrets et innovants, incluant :

  • Producteurs et leurs regroupements, transformateurs ;
  • Organismes professionnels des filières alimentaires ;
  • Acteurs de la distribution et du commerce (notamment la restauration hors domicile) ;
  • Collectivités territoriales (uniquement en tant que partenaires) ;
  • Toute autre structure participant au développement des circuits alimentaires locaux.

Aides financières

  • Taux d’aide maximum : 50 %
  • Dépenses éligibles minimum : 30 000 €
  • Plafond des dépenses éligibles : 100 000 €

Types de dépenses éligibles :

  • Coûts liés à l’ingénierie pour l’animation et la mise en œuvre du projet ;
  • Prestations externes nécessaires (études, formations, communication, etc.).

Critères de sélection

Impact structurant pour le territoire et la filière :

  • Contribution au développement des filières et des territoires ;
  • Implication et complémentarité des acteurs ;
  • Prise en compte des stratégies locales ;
  • Adéquation entre les périmètres territoriaux et les coopérations.

Méthodologie et efficacité :

  • Objectifs clairs et moyens bien définis ;
  • Plan d’action réaliste et évaluation des impacts ;
  • Pertinence des ressources mobilisées pour atteindre les résultats.

Qualité du groupe projet :

  • Diversité et expertise des partenaires impliqués ;
  • Gouvernance et pilotage solides.

Viabilité économique :

  • Retombées économiques mesurables pour les territoires ;
  • Analyse des marchés cibles et perspectives de développement ;
  • Pérennité financière des actions entreprises.

Transition énergétique et écologique :

  • Amélioration de la performance énergétique et environnementale ;
  • Développement des filières sous labels de qualité (SIQO, Bio, HVE).

Diversification des débouchés :

  • Approvisionnements locaux pour la restauration collective, en particulier dans les lycées ;
  • Diversité des canaux de distribution : vente directe, magasins de producteurs, grandes surfaces, etc.

Innovation :

  • Projets intégrant une dimension innovante, notamment sur le plan organisationnel.
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Lutter contre le gaspillage alimentaire en Nouvelle-Aquitaine : l’Annuaire Territorial des Invendus Agricoles

Le gaspillage alimentaire est un enjeu sociétal majeur qui interpelle à tous les niveaux, des producteurs aux consommateurs. En Nouvelle-Aquitaine, une région riche de ses productions agricoles variées, des initiatives innovantes voient le jour pour transformer ce défi en opportunité de solidarité et de durabilité.

C’est dans cet esprit qu’a été publié l’Annuaire Territorial des Invendus Agricoles. Cet outil pratique et engageant vise à mettre en relation les acteurs agricoles, les coopératives et les associations habilitées à recevoir des dons alimentaires.

Une réponse concrète aux invendus agricoles

Chaque année, des tonnes de produits agricoles restent inexploitées, faute de circuits adaptés pour leur redistribution. L’Annuaire Territorial des Invendus Agricoles propose une solution simple et efficace : valoriser ces produits par le don, en s’appuyant sur un réseau régional d’associations telles que les Banques Alimentaires.

Cette initiative permet non seulement de réduire le gaspillage alimentaire, mais aussi de renforcer la solidarité locale en venant en aide aux personnes en situation de précarité.

Un partenariat pour l’avenir

En 2024, une convention régionale a été signée entre les acteurs de l’alimentation de Nouvelle-Aquitaine et les Banques Alimentaires. Ce partenariat illustre la volonté commune de structurer une chaîne de solidarité et de responsabilité sociale. Grâce à cet engagement, les dons de produits agricoles peuvent être optimisés, tout en respectant les normes sanitaires et les besoins des bénéficiaires.

Agir ensemble

Vous êtes producteur, coopérative ou acteur local souhaitant contribuer à cette dynamique positive ? L’Annuaire Territorial des Invendus Agricoles est un outil à votre disposition. En participant, vous rejoignez une initiative qui conjugue impact environnemental et social.

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Appel à projet Promotion et développement des filières agricoles de qualité 2025

L’appel à projet Promotion et développement des filières agricoles de qualité, dans sa version 2025, est ouvert.

Le dépôt dématérialisé des dossiers sur l’outil Mes Démarches en Nouvelle Aquitaine ne sera possible qu’à partir du 3 février 2025, et que la date limite de dépôt du dossier est le 07 mars 2025.

Pour répondre aux attentes sociétales, aux besoins des consommateurs et aux exigences du marché, la Région Nouvelle-Aquitaine a mis en place un dispositif destiné à accompagner les filières agricoles dans la promotion de leurs produits sous signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO).

Période de l’appel à projets :

  • Début : Lundi 3 février 2025
  • Fin : Vendredi 7 mars 2025
    Thématique : Agriculture, Agroalimentaire, Forêt

Objectifs :
Cet appel à projets vise à renforcer la reconnaissance des produits de qualité de Nouvelle-Aquitaine, afin de valoriser toute la chaîne régionale, et en particulier les exploitations agricoles. Il s’agit également de répondre aux exigences européennes et aux attentes des consommateurs en matière de qualité alimentaire, de santé, de durabilité des productions agricoles et de bien-être animal. Les initiatives soutenues auront pour mission de faire connaître les spécificités des produits SIQO et d’encourager leur consommation.

Actions éligibles :

Seuls les frais externes sont pris en compte, c’est-à-dire ceux facturés directement au bénéficiaire de l’aide, tels que :

  • L’organisation ou la participation à des salons, qu’ils soient professionnels ou grand public,
  • La mise en œuvre de campagnes de communication sur différents supports,
  • L’animation sur les lieux de vente ou lors d’événements, réalisée par des producteurs ou des professionnels,
  • La production de goodies,
  • Les produits destinés à la dégustation,
  • La création ou refonte de sites internet non marchands.

Bénéficiaires :

  • Les organismes de défense et de gestion (ODG) des SIQO et leurs regroupements,
  • Les interprofessions liées à un régime de qualité éligible à cette mesure et leurs regroupements,
  • Les collectifs composés majoritairement d’opérateurs en agriculture biologique.

Vous trouverez sur le site Europe en Nouvelle Aquitaine, via le lien indiqué ci-dessous, l’ensemble des informations et documents en lien avec cet appel à projet :

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L’Observatoire de l’Agriculture et de l’Alimentation (OAA) est lancé

Ce nouvel outil est d’abord destiné aux élus et techniciens du territoire pour faciliter le suivi des évolutions tendancielles de l’agriculture et de l’alimentation métropolitaines.

Avec la mise en place de 23 indicateurs spécifiques, l’OAA est aussi un outil de suivi-évaluation des actions conduites dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial de Bordeaux Métropole.

Il est aujourd’hui accessible depuis l’Opendata de Bordeaux Métropole mais sa forme se veut évolutive.

Courant 2025, l’Observatoire de l’Agriculture et de l’Alimentation pourra migrer sur le site de la Métropole bordelaise, avec la mise en ligne progressive de notes analytiques, d’annuaires d’acteurs ou de renvois vers des ressources externes.

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Industrie agroalimentaire : le Lot-et-Garonne cultive sa marque

Avec la marque collective « Ici, l’Agro vous sourit », les industriels de l’agroalimentaire du Lot-et-Garonne font la promotion de leur filière pour attirer les talents. L’opération pilotée par l’Agropole d’Agen est cofinancée par France 2030, qui veut en faire une démarche exemplaire.

Cet été, un camion parlant d’agroalimentaire a sillonné les routes du Lot-et-Garonne, faisant étape sur une vingtaine d’événements : marchés gourmands ou traditionnels, festivals ou fêtes de village… Cet « Agrotour » a constitué le premier étage d’une fusée lancée par l’industrie agroalimentaire locale pour…

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L'info à ne pas rater : rencontres d'acheteurs internationaux à Bordeaux #GBM2025

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