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Rémunération des agriculteurs : lancement d’une consultation

Rémunérer les agriculteurs et partager la valeur : quelle action des professionnels ? Lancement d’une nouvelle consultation à destination des agriculteurs sur l’application agora

Le Gouvernement lance une nouvelle consultation en ligne à destination des professionnels du secteur agricole. Cette consultation, sous forme de questionnaire sur l’application Agora, s’intéresse aux questions de rémunération des agriculteurs, de simplification et de transparence dans ce secteur. Elle a pour objectif de recueillir les avis des agriculteurs dans le cadre d’une potentielle évolution des lois EGAlim. Les agriculteurs sont appelés à y participer jusqu’au 3 juin, via l’application Agora.

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[Rédaction du Lab] Obtenir un SIQO : un travail de longue haleine

Le témoignage de Félix Pizon, Responsable de la communication de l’association des fruits et légumes du Lot-et-Garonne (AIFLG).

Félix Pizon, responsable communication de l’AIFLG

Label rouge, IGP, AOP, les signes d’identification de la qualité et de l’origine sont des sésames pour de nombreuses productions alimentaires. Les SIQO distinguent non seulement l’histoire et la qualité des produits, mais ouvrent la voie à de nouveaux marchés et à une plus grande reconnaissance auprès du public. Pour les obtenir, le chemin est souvent long et demande une forte cohésion et une pluridisciplinarité des compétences parmi les acteurs de la filière. Nous sommes allés à la rencontre de Félix Pizon, responsable de la communication de l’AIFLG, Association des Fruits et Légumes du Lot-et-Garonne, qui porte le dossier de reconnaissance du label IGP pour la tomate de Marmande.

Où en êtes-vous dans le projet visant à labelliser d’une IGP la tomate de tomate de Marmande ?

Nous avons fini la première version complète de la demande de reconnaissance, c’est-à-dire le cahier des charges technique et la lettre de motivation de projet par exemple. On est en cours de finalisation du dossier, et on compte l’envoyer à la délégation régionale de l’INAO à Bordeaux dans les mois qui viennent. Si le premier avis est favorable, l’objectif est qu’ils le transmettent à Paris pour une réelle étude du dossier de demande d’IGP.”

Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce dossier ?

Nous avons commencé en 2018, en sachant qu’il y a eu des périodes un peu moins dynamiques, mais nous avons bien repris le dossier depuis le covid.

On voit que c’est un cheminement particulièrement long.

C’est un travail de longue haleine. Que cela soit sur des AOP ou des IGP, on est sur des SIQO qui prennent pas mal de temps à mettre en place. Pour donner un ordre de comparaison : cela peut prendre 4 à 5 ans pour une obtention de Label Rouge, pour l’IGP nous sommes à des moyennes de 8 à 10 ans.” 

Que pourriez-vous dire à des professionnels souhaitant monter un dossier de reconnaissance sous SIQO ?

Qu’il faut être prêt et motivé à travailler sur le temps long, qu’il faut être sûr de son engagement, et surtout, il faut un collectif fort. Ce qui nous fait tenir jusqu’à maintenant, c’est que nous avons un collectif qui est motivé derrière, qui a un besoin économique de signe de qualité pour promouvoir la tomate de Marmande mais aussi pour pérenniser une filière. Dans notre cas, il s’agit de la tomate fraîche, mais également la tomate d’industrie.  Donc je dirais des objectifs clairs et une grosse motivation.”

Quelles sont les principales difficultés auxquelles on fait face lors d’un tel parcours ?

Il faut d’abord réussir à mettre tout le monde d’accord sur un cahier des charges, et ce n’est pas rien. Ensuite, ce n’est pas toujours facile de porter le projet auprès de l’INAO car il faut expliquer le fonctionnement de la filière et les défis auxquels elle doit faire face. À contrario, l’implication des institutions et des élus dans un tel projet n’est pas un frein mais plutôt un soutien. Ils nous appuient et on se sent pousser par eux car ils nous voient, à juste titre, comme une opportunité pour le développement du territoire. La pluralité, la diversité des acteurs et la pluridisciplinarité des compétences au sein du projet est également une très bonne chose, car chacun trouve sa place et apporte sa pierre à l’édifice : personne n’est mis de côté et tout le monde est impliqué.

Que conseillez-vous pour garder les parties prenantes motivées tout au long du projet ?

Il faut fixer des points d’étapes, et valoriser toutes les étapes du long parcours qui mènent à l’IGP. Par exemple, nous avons créé une marque collective “tomate de Marmande” pour fédérer les professionnels de la filière autour d’un objectif à plus court terme. On la retrouve sur les packagings de tomates fraîches ou de tomates transformées pour avoir un outil marketing directement utilisable sans attendre l’IGP. Cette marque lie déjà les acteurs du dossier et c’est important. Il ne faut surtout pas oublier de communiquer d’ici la validation, cela montre que le dossier avance et cela garde tout le monde motivé.

Pour aller plus loin…

L’association des Fruits et Légumes du Lot-et-Garonne (AIFLG) :

https://aiflg.fr/

La première tomate Label Rouge officiellement lancée :

https://www.lab-alimentation-nouvelle-aquitaine.fr/actualites/la-tomate-de-marmande-devient-la-premiere-tomate-label-rouge/

Le site de l’INAO :

https://www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO

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Le Conseil de l’Union européenne vient d’adopter définitivement les mesures de simplification de la PAC pour répondre à la crise agricole

Lundi 13 mai, les États membres de l’Union européenne ont approuvé formellement le règlement de simplification des règles de la Politique agricole commune (PAC) qui avait été voté par le Parlement européen dans le cadre d’une procédure d’urgence le 25 avril.

Les modifications apportées aux règlements européens encadrant la mise en œuvre de la PAC vont dans le sens d’une réduction de la charge administrative et de l’introduction de davantage de souplesse s’agissant notamment de certaines obligations de la conditionnalité.

Ces avancées ont été détaillées dans un précédent communiqué de presse du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire du 25 avril 2024 (voir pour le détail des nouvelles dispositions…

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Bordeaux Métropole : appels à projets pour les agriculteurs

Dans le cadre de son Projet Alimentaire de Territoire, Bordeaux métropole renforce ses aides à l’agriculture en 2024, avec :

– des aides nouvelles à l’installation
– des aides nouvelles à la certification à l’agriculture biologique
– des aides à l’investissement renforcées pour des projets agro-ecologiques
– des aides à la plantation (arbres/haie)

Contact : fila@bordeaux-metropole.fr

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Bons diagnostics carbone : résultats en élevage bovins lait

Le programme Bons diagnostic carbone (2021-2023) a eu pour objectif de favoriser le déploiement des bilans carbone dans les exploitations agricoles et de sensibiliser les agriculteurs à la mise en place de leviers permettant de réduire leur empreinte carbone.

Découvrez les résultats et les principaux leviers retenus pour la filière bovins lait dans cette infographie :

✅Nombre de fermes auditées
✅La ferme moyenne en quelques chiffres
✅Les principaux leviers à mettre en place
✅L’empreinte carbone

Le programme Bons diagnostic carbone est une opération menée par les Chambres d’agriculture en partenariat avec Eliance – Des éleveurs. Une Ambition. et La Coopération Agricole, avec le soutien de l’Institut de l’Elevage (idele), et financé par l’ADEME et le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

👉 En savoir plus sur les Bons diagnostic carbone

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Gironde Alimen’terre, pour une alimentation locale et de qualité

Gironde Alimen’terre, programme transversal porté par le Département, vise à accompagner une meilleure alimentation des Girondines et Girondins, soit manger local et manger sain. Mais il s’agit aussi de permettre aux agriculteurs de mieux vivre de leur travail, dans le strict respect de l’environnement.

Le programme Gironde Alimen’terre porte sur toute la chaîne de valeurs, de la production à la consommation. Il est mis en œuvre via quatre axes stratégiques : 

  • Accompagner l’agriculture biologique et les démarches environnementales en agriculture,
  • Développer le foncier agricole responsable pour des projets respectueux de l’environnement et de la santé humaine,
  • Soutenir et valoriser les circuits courts afin de permettre à tous les Girondines et Girondins d’avoir accès à une alimentation locale et de qualité,
  • Déployer un approvisionnement de qualité au sein du département.
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