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Fin de l’élimination des poussins mâles en filière poules pondeuses au 1er janvier 2023 : un engagement tenu par le Gouvernement et les professionnels de la filière

Près de 50 millions de poussins mâles étaient éliminés chaque année dans la filière œufs. À compter du 1er janvier 2023, plus aucun poussin mâle destiné à la production des œufs coquille ne sera éliminé conformément aux engagements pris. C’est la fin annoncée du broyage des poussins mâles en filière poules pondeuses qui se concrétise grâce à l’accompagnement de l’État en faveur de l’innovation dans les couvoirs et à une solidarité professionnelle en matière de financement.

La filière française des œufs est la première au monde, avec l’Allemagne, à mettre fin à cette pratique.

À l’occasion de la journée d’information professionnelle du CNPO (Comité National pour la Promotion de l’Œuf) ce mercredi 9 novembre, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a réaffirmé l’engagement de l’État, aux côtés de la filière, pour mettre en œuvre d’ici au 1er janvier cette interdiction.

Depuis la parution du décret le 5 février dernier, le ministère a œuvré avec le CNPO afin d’identifier et de déployer des solutions techniques et financières pour accompagner les professionnels dans cette transition d’ampleur. Ainsi, les couvoirs ont fait d’importants investissements en un temps record et l’installation des équipements nécessaires est en cours de finalisation. Cette évolution majeure induira…

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Une aide exceptionnelle de 16M€ pour continuer, une année de plus, l’aide au maintien de l’agriculture biologique

Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l’agriculture, et Virginie Lebraud, conseillère régionale en charge de l’agriculture biologique, visiteront la ferme bio « La Métairie de la Tonnelle » de Vincent David, ce mardi 8 novembre à 15h à Port d’Envaux, en Charente-Maritime (12, rue du cadran).
Il s’agit d’une ferme bio d’élevage bovin, en 100 % prairie naturelle.
L’objet de la visite est de valoriser l’agriculture biologique qui est très présente en Nouvelle-Aquitaine, avec une grande diversité de filières. Depuis 2018, la région occupe la deuxième place au niveau national en surface et en nombre d’exploitations en agriculture biologique : 378 000 ha, et plus de 9 000 exploitations, soit près de 15 % des exploitations agricoles de la Nouvelle-Aquitaine. En 6 ans, les surfaces conduites avec ce mode de production ont doublé et atteignent aujourd’hui près de 10 % de la surface agricole utile (SAU) néo-aquitaine.
Les bénéfices de l’agriculture biologique sont indéniables pour la restauration de la qualité des milieux naturels. Elle contribue à l’amélioration de la qualité de l’eau et des sols, à la préservation de la biodiversité et à la création d’emplois. Elle contribue également à la diversité de l’alimentation par la rotation des cultures qu’elle implique.
C’est pourquoi, dès 2017, la Région a conclu un PACTE d’ambition régionale pour le développement de l’agriculture biologique avec la profession agricole et l’Etat. Cette orientation politique a été confirmée au travers de Néo Terra, la feuille de route du Conseil régional en faveur de la transition énergétique et écologique votée en 2019.
Après une croissance de la consommation nationale à deux chiffres pendant de nombreuses années, la consommation a marqué le pas en 2021 dans un contexte de ralentissement de la consommation alimentaire globale en France.
C’est dans cette conjoncture qu’Alain Rousset et Jean-Pierre Raynaud annonceront qu’une aide exceptionnelle de 16 millions d’euros permettra de poursuivre, une année de plus, l’aide au maintien à l’agriculture biologique. Elle sera réservée aux agriculteurs, spécialisés en agriculture biologique, et qui maintiennent ce mode de production vertueux.
Cette aide est abondée par la Région et l’Union européenne (FEADER) et sous réserve du vote favorable des élus régionaux qui seront réunis en Commission permanente ce lundi 7 novembre à Poitiers.

Contact presse : Rachid Belhadj presse@nouvelle-aquitaine.fr / 05 57 57 02 75

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Guide gratuit : sécurité et autonomie fourragère, les clés de la réussite

Consultez le guide technique national des fourrages biologiques.

Dans un contexte où le changement climatique et l’autonomie alimentaire sont deux enjeux majeurs, ce guide a pour vocation à fournir des leviers durables grâce à ses fiches « cultures ».

Celles-ci présentent : 

  • Des itinéraires techniques de production biologique des principaux fourrages cultivés en France, tout en prenant en compte les aléas climatiques en cours et à venir avec pour objectif de fournir toutes les clés vers une agriculture résiliente
  • Un itinéraire réfléchi à toutes les étapes, du semis à la valorisation en passant par le principe de rotation

Ce guide permettra aux agriculteurs et conseillers d’atteindre leurs objectifs en fournissant un contenu riche et technique.

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Le mois de la BIO en Nouvelle-Aquitaine

+ de 70 rendez-vous en Nouvelle-Aquitaine (visites de fermes et d’entreprises, visio-conférences) :

  • Pour découvrir le mode de production biologique, les innovations et les perspectives.
  • Pour rencontrer et échanger avec des producteurs, des opérateurs économiques et des techniciens.

Pour qui ? Pour les professionnels de l’agriculture.

Où et quand ? Dans toute la région Nouvelle-Aquitaine, tout au long du mois de novembre 2022. Programme à découvrir sur www.moisdelabio.fr

Qui organise ? Cet événement professionnel est organisé conjointement par Bio Nouvelle-Aquitaine, les Chambres d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, Interbio Nouvelle-Aquitaine, et l’ensemble de leurs partenaires dans les actions de développement des conversions à l’agriculture biologique.
Avec le soutien de l’Union européenne et la Région Nouvelle-Aquitaine.

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La production de pommes en France : point sur la récolte 2022

La récolte de pommes en France en 2022 a été bien meilleure que celle de l’année passée. Au net décrochage de la production observée en 2021, en raison de puissants aléas climatiques, a succédé une récolte plus abondante, en correspondance avec les résultats moyens de la période 2017-2021. Ce redressement était attendu, dans la mesure où les pommes constituent depuis de nombreuses années, une filière d’excellence en France, qui, de surcroît, dégage un excédent commercial.

En matière de récolte de pommes, le contraste entre 2022 et 2021 est assez saisissant.

Alors que l’an dernier, du fait des perturbations climatiques – en particulier le gel du printemps – qui avaient lourdement…

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Guide gratuit : Références systèmes d’élevage

Chambres d’agriculture France met à disposition un guide pour le conseil d’entreprise compilant les références systèmes produites dans le cadre d’INOSYS Réseaux d’élevage.

Les profondes mutations du métier de conseiller d’entreprise nous invitent à collectivement intensifier nos efforts de diffusion et de mise à disposition des références.

Le dispositif INOSYS Réseaux d’élevage a misé depuis longtemps sur la production de références systèmes, produites directement par les conseillers du réseau des Chambres accompagnés par l’Institut de l’élevage, pour garantir la montée en compétence collective et la production de références, de méthodes et d’outils solides pour nourrir les activités de conseil.

Chambres d’agriculture propose une massification des références sous forme d’un guide à destination des conseillers du réseau Chambres et de tout autre acteur du développement du monde de l’élevage herbivore.

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Enquête du CGAAER : un accident du travail mortel sur quatre lié à une machine agricole (tracteur, enjambeur…)

Une enquête de l’administration révèle qu’un quart des accidents du travail grave impliquent l’utilisation de tracteurs et enjambeurs. Quelques 45 décès annuels sur le lieu de travail impliquent une machine.

Le risque zéro n’existe pas. Les récents drames nous l’ont encore malheureusement rappelé cette année. L’audit interne du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) le rappelle dans une note publiée ce 28 octobre 2022. Devant proposer de nouvelles mesures pour améliorer la prévention des risques professionnels en agriculture, l’administration pointe…

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La filière bovine française est entrée dans une nouvelle ère

La décapitalisation qui est à l’œuvre depuis plusieurs années en France dans l’élevage bovin est aujourd’hui synonyme de déséquilibre entre l’offre et la demande. Elle explique en grande partie la flambée des prix de la viande bovine. Pour Béatrice Eon de Chezelles, experte viandes à la direction agri-agro du Crédit Agricole, la filière bovine française est à un tournant. Elle décrypte pour Pleinchamp les causes et les conséquences de cette situation.

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Journées Limousines, les éleveurs sous tension

Véritable vitrine de l’élevage, la 8ème édition des Journées Limousines Or Rouge se déroule jusqu’à ce lundi 24 octobre 2022, au champ de juillet à Limoges. Un événement qui permet d’admirer des animaux de haute volée dans un contexte de forte tension pour la filière.

Concours et vente aux enchères s’enchaînent sous le chapiteau du champ de juillet à Limoges. Lors des Journées Limousines Or Rouge, l’ambiance est plutôt festive. Surtout quand les meilleurs taureaux, génisses, vaches entrent en scène. Mais derrière les masques se cache l’inquiétude grandissante des éleveurs.

Diminution des élevages

D’année en année, les exploitations agricoles diminuent. En 10 ans, la Nouvelle-Aquitaine en a perdu 19 000, soit 23%. Première région agricole française, elle compte désormais 64 100 exploitations.

C’est sur l’élevage que la baisse est

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Euralis et Bonduelle créent une “filière légumes secs”

La coopérative agricole paloise Euralis (5 275 salariés, 1,44 milliard d’euros de chiffre d’affaires) a récemment annoncé un partenariat avec la multinationale agroalimentaire Bonduelle pour la création d’une “filière légumes secs”. Les deux entités, qui coopèrent déjà pour produire du maïs doux et des légumes verts, vont donc diversifier leur production. “La coopérative proposera à ses agriculteurs…

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