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[Rédaction du Lab] NEO TERRA : La région Nouvelle Aquitaine présente l’Ambition 3

Par la rédaction du Lab Alimentation

En 2019, la région avait lancé une première feuille de route dédiée à la transition écologique nommée Néo-Terra. Une nouvelle version est sortie au mois de novembre dernier et présente tout un volet d’objectifs en matière d’agriculture et d’agro-alimentaire à destination des acteurs des filières.

Troisième volet de Néo-Terra, le chapitre dédié à l’agriculture et l’alimentation intitulé « Se nourrir : accélérer les transitions agroécologiques et alimentaires » pose la problématique de la résilience de l’agriculture régionale face au dérèglement climatique, et celle de sa pérennité quand on sait que 50% des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans. Néo-Terra fixe ainsi trois objectifs à tous les acteurs des filières agricoles et agro-alimentaires de Nouvelle Aquitaine afin qu’ils réussissent leur indispensable transition écologique.

L’Agriculture

 Le premier objectif vise à étendre l’agroécologie à l’ensemble des exploitations agricoles tout en suscitant des vocations pour les métiers de l’agriculture. La région s’engage ainsi à sortir des pesticides de synthèse d’ici 2030 en s’appuyant sur plusieurs mesures destinées à former, accompagner et financer les agriculteurs vers des pratiques agroécologiques. Il s’agira également de proposer aux agriculteurs des pratiques et des moyens de lutter contre la sécheresse, et d’encourager à réduire les émissions de gaz à effet de serre en rémunérant ceux qui améliorent leur bilan carbone.

Concernant l’attractivité vers les métiers de l’agriculture, la région veut favoriser l’accès au foncier agricole grâce à un partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) et faciliter la transmission des exploitations entre générations. Une attention est également portée à l’égalité homme-femme avec des résultats déjà obtenus depuis 2019, puisque 33% des exploitations d’agriculteurs concernaient des femmes en 2021.

La Transformation

Le second objectif concerne la transformation des produits agroalimentaires :

  • En soutenant les entreprises agroalimentaires dans des pratiques de transformations durables,
  • En encourageant la transformation de produits agricoles, de la pêche et de l’aquaculture directement par les agriculteurs, pêcheurs, aquaculteurs.

Depuis 2019, la région multiplie les aides dans ce secteur et y a obtenu des résultats concrets. Ainsi, 93 % des aides en faveur d’entreprises agroalimentaires portent des projets répondant aux ambitions de Néo Terra, et 62 % des aides à l’investissement productif des entreprises agroalimentaires font l’objet d’une éco-socio-conditionnalité. À côté, la région continue toujours à aider les agriculteurs à opter pour les circuits courts et les entreprises agroalimentaires qui fabriquent des produits en agriculture biologique.

La Commercialisation

Une volonté particulière est portée par la Région pour rendre accessible à toutes et tous les produits sains, locaux, et de qualité. Il s’agit bien sûr d’encourager le choix des circuits courts grâce à de multiples projets (70 montés depuis 2019) qui vont de la mise en place de plateformes logistiques au soutien à la vente directe ; mais également de pousser la restauration collective à s’approvisionner en bio et auprès des acteurs locaux, et à adopter une tarification solidaire. Enfin, la Région continuera à promouvoir et défendre au niveau européen les intérêts des producteurs et des consommateurs néo-aquitains engagés dans la valorisation des produits agroalimentaires de qualité.

Néo-Terra est donc un plan global, impliquant toutes les filières et les consommateurs, pour adapter notre agriculture aux défis qui se présentent à elle dès aujourd’hui.

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Ouverture de l’appel à projets 2024 “Promotion et développement des filières agricoles de qualité”

L’appel à projets se divise en 3 parties :

  1. Dispositif FEADER 77.03.01 : Coopération pour encourager le développement des systèmes de qualité (Promotion des SIQO),
  2. Dispositif Région : Actions de communication des filières agricoles,
  3. Dispositif Région : Actions d’élaboration de stratégie qualité des filières agricoles.

Pour le dispositif FEADER, les formulaires de demande d’aide sont disponibles sur le site Europe en Nouvelle-Aquitaine : Appel à projets FEADER – “Coopération pour le développement des systèmes de qualité” | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)

A noter que cette année, le dépôt de la demande d’aide se fera en ligne sur l’outil Mes Démarches en Nouvelle-Aquitaine (MDNA) à compter de février 2024.


Contacts

Etienne POURET : 05 55 45 18 58 | etienne.pouret@nouvelle-aquitaine.fr

Clémence GROLIERE : 05 55 45 17 65 | clemence.groliere@nouvelle-aquitaine.fr

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Communiqué de presse : Annonce de la poursuite de l’aide au maintien à l’agriculture biologique en 2024

En amont de la signature du Pacte Bio ce jour, la Région Nouvelle-Aquitaine annonce une aide exceptionnelle de 14 millions d’euros pour continuer, une année de plus, la rémunération de reconnaissance pour services environnementaux dont peuvent bénéficier les producteurs bio.

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[Rédaction du Lab] Filière : Zoom sur la noix du Périgord, un fruit fragile et spécial

Par la rédaction du Lab Alimentation

 Sous AOP depuis 2004, la noix du Périgord est l’une des deux seules appellations de noix en France avec celle de Grenoble. Produit reconnu pour ses bienfaits sur la santé, la noix a le vent en poupe auprès des consommateurs. Dans le Périgord, on se bat pour affirmer la spécificité locale du fruit, malgré une concurrence acharnée des géants de la production mondiale et les aléas de production.

840 producteurs à l’œuvre

L’appellation d’origine protégée Noix du Périgord s’étend sur une vaste aire de production qui englobe quatre départements (Dordogne, Lot, Corrèze, Charente) et s’appuie sur quatre variétés, dont trois typiques du Périgord : la corne, la franquette et la grandjean. On peut la trouver sous différentes formes : fraîches, en coque ou en cerneaux, et elle peut être transformée notamment en huile, qui bénéficie elle aussi d’une AOP depuis 2021. Au total, ce sont 840 producteurs de noix du Périgord qui œuvrent, en Nouvelle-Aquitaine ainsi que 56 metteurs en marchés.

De l’abondance à la rareté

Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Un dicton que doivent se répéter bon nombre d’agriculteurs et de producteurs face aux aléas du dérèglement climatique. Si les conditions météo furent très favorables à la production de noix en 2022, entraînant même un sur-stockage important, l’année 2023 fut bien plus compliquée avec des volumes en nette baisse.

« La récolte s’est faite en octobre, à un moment où les conditions climatiques étaient terribles, avec beaucoup de pluie. » explique Carmen Vilhena de Castro, chargée de mission au syndicat professionnel de la noix, du cerneau et de l’huile de noix du Périgord. « Il aurait fallu qu’il pleuve plus tôt, en septembre, car c’est l’humidité qui fait ouvrir l’enveloppe dans laquelle est emprisonnée la noix. On aurait alors pu ramasser les fruits dans de meilleures conditions. La qualité des fruits est très hétérogène cette année, car les vergers des vallées du Lot et de la Dordogne ont subi des attaques d’anthracnose, un champignon qui s’est développé lorsqu’en juin il a fait chaud et humide. Il y a donc eu beaucoup de tri à faire pour isoler les fruits sains, alors que nous n’avons pas eu ces problèmes dans les vergers de coteaux où on a obtenu de belles noix ».

Une récolte inégale donc, où les fruits ont manqué par endroit, et qui ne comblera pas les pertes enregistrées sur 2022, pourtant année féconde.

Demande globale et intérêts nutritionnels

Mise en avant depuis quelques années pour ses vertus énergétiques, ses arômes et la richesse de sa composition nutritionnelle, la noix connaît une popularité croissante, poussant des pays à planter des noyers pour répondre à la demande des consommateurs.

Dans un contexte où le discours nutritionnel souligne les bienfaits des fruits secs, la noix du Périgord a des arguments à faire valoir tant par le sérieux de son cahier des charges que par la variété et la qualité de ses sous-produits adaptés à plusieurs modes de consommation.

La noix du Périgord fait face à une très forte concurrence, notamment des principaux pays producteurs que sont les États-Unis, la Chine et le Chili. Face à cela, la filière multiplie les campagnes de communication à travers les réseaux sociaux pour sensibiliser le public français aux spécificités de ce fruit. Le collectif continue son engagement dans la valorisation et la promotion de son produit unique et délicat grâce à une communication ultra colorée et dynamique : « le fruit qui donne la banane ! ».

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Plus de « bio » dans les menus : la restauration collective invitée à redoubler d’effort pour tenir ses objectifs et soutenir les agriculteurs bio

Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a adressé un message de mobilisation à l’occasion du Conseil national de la restauration collective (CNRC) qui se tenait le 7 décembre dans les locaux du ministère. Les acteurs de la restauration collective sont invités à accroître rapidement leur taux d’approvisionnement en produits issus de l’agriculture biologique pour atteindre l’objectif de 20% fixé par la loi EGAlim, ce dernier n’étant que de 13% d’après la dernière enquête menée par les services du ministère auprès des établissements inscrits sur la plateforme « ma cantine ». Ce soutien est fortement attendu par la filière « bio », confrontée depuis plus d’un an à de fortes difficultés économiques.

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La Commission européenne valide le régime français d’aides aux investissements dans les exploitations agricoles

La Commission européenne a validé ce jour le régime cadre sur les aides à l’investissement dans les exploitations agricoles sur la période 2023-2029, que la France avait notifié au 1er semestre 2023.
Ce régime-cadre donne une base légale pour tous les dispositifs d’aide à l’investissement dans les exploitations agricoles, hormis les aides financées dans le cadre du second pilier de la politique agricole commune, gérées par les Régions, que l’adoption du plan stratégique national en 2022 avait permis d’autoriser.

Avec ce régime, c’est jusqu’à 500 M€ d’aides à l’investissement qui pourront potentiellement être apportées aux exploitations agricoles sur les six prochaines années.

Cette validation permet de concrétiser l’accompagnement par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, mais également les Agences de l’eau, et les collectivités locales qui décideraient de s’en servir, des exploitations agricoles dans leurs investissements dans les transitions, notamment la transition écologique et l’adaptation au changement climatique, afin de renforcer la résilience des filières et leur compétitivité, au service de la souveraineté alimentaire.

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Les pibales sont de retour dans l’Adour grâce aux campagnes de repeuplement

Traditionnellement pêchées dans les estuaires, les civelles ou pibales font l’objet de toutes les attentions pour éviter leur extinction. Depuis une douzaine d’années, pêcheurs et l’Office français de la biodiversité organisent des repeuplements, dont les effets commencent à se faire sentir dans l’estuaire de l’Adour notamment.

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