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L’Observatoire de l’Agriculture et de l’Alimentation (OAA) est lancé

Ce nouvel outil est d’abord destiné aux élus et techniciens du territoire pour faciliter le suivi des évolutions tendancielles de l’agriculture et de l’alimentation métropolitaines.

Avec la mise en place de 23 indicateurs spécifiques, l’OAA est aussi un outil de suivi-évaluation des actions conduites dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial de Bordeaux Métropole.

Il est aujourd’hui accessible depuis l’Opendata de Bordeaux Métropole mais sa forme se veut évolutive.

Courant 2025, l’Observatoire de l’Agriculture et de l’Alimentation pourra migrer sur le site de la Métropole bordelaise, avec la mise en ligne progressive de notes analytiques, d’annuaires d’acteurs ou de renvois vers des ressources externes.

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Notre Eau, Notre Avenir : une campagne unique en France

Une campagne régionale pour valoriser l’eau et l’agriculture

Depuis fin septembre, une initiative ambitieuse s’est déployée dans les régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Cette campagne d’affichage investit les lieux du quotidien : gares, transports en commun, salons professionnels et espaces publics. L’objectif ? Sensibiliser les citoyens au rôle clé de l’eau dans l’agriculture et à ses multiples retombées positives pour les territoires.

Mettre en avant les pratiques agricoles durables

La campagne met en lumière des innovations agricoles qui préservent une ressource essentielle : l’eau. Elle démontre comment une gestion raisonnée de cette ressource peut devenir un atout pour les territoires en renforçant la qualité des produits locaux. L’accent est également mis sur les modèles agricoles capables d’allier performance économique, responsabilité sociale et respect de l’environnement.

En sensibilisant le grand public à ces enjeux, cette action vise à renforcer le lien entre les citoyens, l’agriculture, l’alimentation et la vitalité des territoires. Elle s’adresse à un public varié, comprenant les consommateurs, les agriculteurs, les scolaires et les décideurs socio-économiques.

Un engagement collectif pour l’avenir

Les agriculteurs, conscients de l’importance de préserver l’eau pour le bien commun, s’investissent dans une dynamique de progrès. Ce message est porté par un site internet dédié, qui présente des témoignages et des exemples concrets d’initiatives agricoles dans le grand Sud-Ouest.

Cet espace digital offre une vitrine aux actions vertueuses menées localement, rappelant à chacun que la préservation de l’eau est l’affaire de tous.

Un pacte pour une agriculture durable

Cette campagne s’inscrit dans le cadre du Pacte d’engagement pour la transition agroécologique, un projet porté par une collaboration entre les services de l’État, l’Agence, les Régions, les Chambres d’agriculture, les coopérations agricoles et l’INRAE.

Ce pacte soutient une agriculture à la fois compétitive, respectueuse de l’environnement et socialement responsable. Il valorise les efforts des acteurs locaux qui œuvrent à construire un modèle agricole durable et garant d’une alimentation saine pour les habitants.

Une agriculture au cœur des territoires

En mettant en lumière les initiatives exemplaires de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Occitanie, cette campagne démontre qu’un équilibre est possible entre développement agricole, préservation des ressources naturelles et bien-être des populations.

Elle invite chacun à réfléchir à son rôle dans ce défi collectif et à reconnaître les agriculteurs comme des acteurs essentiels du progrès environnemental et social.

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Appel à projets national 2024-2025 « vers la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC)

Un Appel à projets national 2024-2025 « vers la stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (SNANC) » est en cours. Il comprend trois volets :

Volet 1 : émergence de nouveaux Projets Alimentaires Territoriaux : la sélection des nouveaux PAT sera exigeante notamment sur la prise en compte de tous les objectifs fixés par la loi, sur l’approche systémique des enjeux du territoire et sur la cohérence avec les PAT déjà en place sur le territoire. Une priorité sera donnée aux territoires qui ne sont pas encore couverts par un PAT.

Volet 2 : développement d’actions innovantes pour l’alimentation : le caractère particulièrement innovant à l’échelle nationale et le potentiel d’essaimage à terme à l’échelle nationale ou interrégionale de la démarche devront être démontrés.

Volet 3 : essaimage à grande échelle de démarches exemplaires : les projets devront s’appuyer sur des initiatives ayant fait la preuve de leur intérêt et de leur efficacité et ils devront être déployés à une échelle nationale ou interrégionale.

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Le marron du Périgord Limousin, le goût de l’automne

Au moment où les jours raccourcissent et où les manteaux s’épaississent, quoi de plus réconfortant que de déguster des marrons du Périgord Limousin ? Reconnu par un Label Rouge, cette châtaigne raconte une histoire de gourmandise. Pour l’entendre, nous rendons visite à Bertrand Guérin, agriculteur et producteur de marrons, installé à Beaumont-du-Périgord.

Le marron du Périgord Limousin, une châtaigne de qualité

Quand on arrive chez Bertrand Guérin, dans le sud du Périgord, on aperçoit d’abord les vaches occupées à pâturer. Depuis son installation dans les années 1990, Bertrand Guérin a poursuivi l’histoire familiale ancrée dans la production laitière – sa ferme accueille 180 bêtes –  mais il a aussi cherché à se diversifier. Et pour cela, il a replanté un verger de châtaigniers.  Cet arbre est présent depuis l’Antiquité sur le territoire et a occupé une place importante dans l’alimentation jusqu’au 19e siècle, avant d’être décimé par une maladie et les besoins en bois de l’industrie.

Au cours du 20e siècle, le croisement des châtaigniers locaux avec des arbres japonais a permis de relancer une production d’ampleur.

« Nous avions de vieilles châtaigneraies, qui étaient en partie en friche. Donc nous avons replanté un verger avec des variétés d’aujourd’hui »

Bertrand Guérin

Le producteur est par ailleurs président de l’Union Interprofessionnelle de la Châtaigne du Sud-Ouest. Ses arbres, plantés sur 7,5 hectares, produisent quelque 30 tonnes de marrons par an.

Alors, on dit châtaignes ou marrons ? Pas toujours facile de s’y retrouver entre ces deux termes. Pour faire simple, on appelle « marron » des châtaignes de qualité supérieure. En Périgord et Limousin, les producteurs ont décroché le précieux Label Rouge en 2015 pour leurs marrons.

Bouche de Bétizac, Marigoule : des goûts à découvrir

Lors de la reconstitution des châtaigneraies du Périgord et du Limousin, les producteurs ont privilégié les châtaignes de qualité et de gros calibre. Pas moins de 13 variétés s’épanouissent localement, avec toutes sortes de variations subtiles dans le goût ou la forme. La première à donner des fruits est la Précoce Migoule, dès le mois de septembre, et la plus tardive est la Bouche Rouge, qui arrive à maturité à la fin du mois d’octobre.

Chez Bertrand Guérin, on produit de la Bouche de Bétizac et de la Marigoule.

« La Marigoule est un très beau marron rond qui se ramasse jusqu’à la fin octobre. C’est un vrai marron dans le sens où il n’y a pas de cloison à l’intérieur. L’autre variété est plus précoce, la Bouche de Bétizac tombe à partir de la fin septembre ».

La récolte de marrons se fait de deux manières, à la main ou à la machine. La Bouche de Bétizac présente l’avantage de tomber au sol sans sa bogue. La technique consiste alors à étaler des filets au pied des arbres pour ensuite les replier, chargés de jolis fruits brillants. De son côté, la variété Marigoule tombe avec sa bogue. Pas question d’y risquer les mains, la séparation entre le marron et la bogue est réalisé à l’aide une machine. Et une fois la récolte effectuée, les marrons sont expédiés pour être essentiellement consommés en frais.

Marrons du Périgord Limousin, un fruit gastronomique

Reconnu par un Label Rouge, le Marron du Périgord Limousin est un plaisir pour les papilles. Bertrand Guérin confirme que ses fruits sont très appréciés par les cuisiniers, parce qu’ils « tiennent bien la cuisson ». Il est aussi bon de savoir que plus on avance dans la saison, plus le marron du Périgord est sucré.

« Il y a une maturité du fruit qui se fait au fur et à mesure de la conservation. Donc finalement les châtaignes qu’on récolte et qu’on consomme un peu plus tard, si elles sont bien conservées au réfrigérateur, il y a une maturation qui s’opère dans le fruit. L’amidon a tendance à progressivement se transformer en sucre et ça donne des fruits un petit peu plus sucrés ».

Et justement, quelles recettes préparer avec des marrons du Périgord Limousin ? On peut les consommer entières ou en farine, dans des recettes sucrées ou salées. Ainsi, on se régale aussi bien d’un chapon aux marrons, d’une crème de marrons que d’un velouté de marrons. C’est délicieux, mais chez Bertrand Guérin, on préfère la simplicité :

« Quand vous faites griller des châtaignes, vous les faites au four, éventuellement au micro-ondes ou à la cheminée. Donc vous l’incisez, vous la faites griller et puis vous la décortiquez très chaude, parce que ça a plus de saveur. Et une fois que vous avez décortiqué votre châtaigne, vous la fendez en deux et vous ajoutez un copeau de beurre salé ».

Devant ce mélange de saveurs grillées et crémeuses, le producteur de marrons du Périgord Limousin n’a qu’un mot : « exquis ».

Pour en savoir plus sur le Marron du Périgord : https://www.marronsduperigord.fr/

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[Brochure] Diversification : des opportunités pour stabiliser vos revenus

Ce document réalisé par la Chambre d’Agriculture de la Gironde présente les différentes pistes de diversification pour l’agriculture girondine, ainsi que les aides disponibles.

Chanvre, houblon, olivier, agneau de Pauillac, agritourisme, les solutions sont nombreuses !

Afin d’y voir plus clair, les conseillers ont établi une fiche technique détaillée pour chaque option qui s’offre aux agriculteurs.

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Les éleveurs d’ovins viande de moins en moins nombreux

Si après guerre la production d’ovins pour la viande a été très importante, ce n’est plus le cas aujourd’hui avec une production en baisse constante au fil des dernières années. La cause ? Les maladies qui impactent les élevages comme la fièvre catarrhale ovine, la maladie hémorragique épizootique ou encore les nombreux parasites qui astreignent l’éleveur à de nombreux soins.

France 3 a rencontré un éleveur de Haute-Vienne, Julien Souvignet, qui a fait le choix de réduire le troupeau face aux difficultés.

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La nouvelle campagne de l’INAO sur les SIQO

Dans un contexte de “jungle des labels” et d’inflation, on constate une moindre influence des SIQO dans la décision d’achat des consommateurs. L’INAO met en place une campagne de communication à destination du grand public pour sensibiliser sur la connaissance de ces signes lors de la 1ère Semaine de la qualité et de l’origine du 1er au 7 décembre 2024.

Une campagne adaptable aux différentes filières sous SIQO grâce à un kit de communication dédiée.

Pour en savoir plus et télécharger le kit à personnaliser : https://www.campagne-inao-2024.fr/

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Cartographie des coopératives agricoles et agroalimentaires de Nouvelle-Aquitaine

Notre région est la 3eme région agroalimentaire en France.

Et les coopératives agricoles y représentent un rôle majeur :

  • avec 33% des effectifs
  • soit près de 12 000 salariés et 105 sites industriels de plus de 20 salariés
  • leur gouvernance est très majoritaire régionale (dans 60%) pour seulement 30% des autres entreprises agroalimentaires (sur les établissements de plus de 50 salariés, soit 80% effectif IAA régional)
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Participez aux Rencontres de l'Alimentation mardi 26 novembre !

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