Un marché suisse des vins entre haut de gamme et disparités culturelles
État fédéral, la Suisse présente des différences entre ses zones linguistiques aux influences culturelles distinctes. Les vins italiens dominent le marché en volume, alors que les vins français ont retrouvé le leadership de la valorisation.
anques, chocolat, montres de luxe ou fromage… Les clichés peuvent vite s’accumuler pour un Français lorsqu’il s’agit de parler de la Suisse. Avec 2,6 millions hl consommés dans le pays en 2022 selon l’OIV (près de 30 litres/an/habitant), la confédération helvétique est également un solide marché pour le vin. « C’est un marché mature, où l’accès aux vins est facile, largement dominé en volume par les vins italiens », déroule Paul-Francis Amiot, chargé d’affaires export de filière Agro pour Business France en Suisse. D’importants différentiels de prix sont néanmoins constatés sur ce marché en partie guidé par un coût de la vie élevé. Deuxième en volume, les vins français ont repris leur domination sur les importations en valeur. La Suisse s’oriente encore majoritairement vers les vins rouges (59 % de la consommation), dont profitent les vins de Bordeaux en se positionnant en première catégorie importée en valeur (devant Champagne et Bourgogne)
Outre son attrait pour les vins étrangers, la Suisse n’en reste pas moins un pays producteur (1 million hl en 2022, d’après l’OIV), les cantons du…
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