La métropole de Bordeaux va recevoir le label “Territoire bio engagé”
Cet après-midi à 15 heures, Philippe Leymat, le président d’Interbio Nouvelle-Aquitaine, remettra à la Métropole bordelaise le prestigieux label “Territoire Bio Engagé”. Il s’agit d’une première en France pour cette distinction.
EXPLICATIONS DÉTAILLÉES
• Introduit en 2012 par Interbio Nouvelle-Aquitaine, ce label vise à reconnaître les efforts déployés par Bordeaux Métropole et ses producteurs, qui ont réussi à atteindre une superficie agricole certifiée bio de plus de 20%.
• Le territoire des 28 communes de la métropole bordelaise est caractérisé par la présence de 50% d’espaces naturels et agricoles, avec une prédominance des exploitations situées au nord et à l’ouest.
• D’ici à 2027, Bordeaux Métropole a pour ambition d’atteindre un taux de 30% d’agriculture biologique sur son territoire, puis de franchir la barre des 50% d’ici 2030.
LA BIO EN CHIFFRES
• L’année dernière, le territoire métropolitain comptait 148 exploitations agricoles où l’agriculture biologique occupait non seulement une place plus importante qu’au niveau national (20,5% contre 10,3%), mais était également en forte croissance (209 hectares en 2011 contre 1 121 hectares en 2021).
• Les principales filières de production comprennent la viticulture, l’élevage (bovins, ovins et volailles), le maraîchage ainsi que les grandes cultures (maïs, tournesol, etc.).
UNE SOURCE DE FIERETÉ LOCALE
• En 2015, le département de la Gironde a été le premier de la région à se voir attribuer le label “Territoire Bio Engagé”.
• Aujourd’hui, c’est au tour de Bordeaux de devenir la première métropole française à être labellisée, tandis que son vignoble se convertit massivement à l’agriculture biologique.
• Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet territorial alimentaire (PAT) de la Métropole, qui comprend un programme de 45 actions visant à promouvoir l’agriculture, les circuits courts, la proximité, la restauration collective ainsi qu’une alimentation saine, de qualité et durable.
Au niveau national, l’obtention de ce label exige que, au minimum, 15% du territoire soit certifié bio, ainsi que 22% des services d’approvisionnement en restauration.